Publié dans Economie

Initiative verte - Un site agrotouristique implanté par la douane

Publié le vendredi, 01 mars 2024

Sous le thème « Préserver l'environnement, prospérer, léguer pour l'avenir », la Douane malagasy a inauguré son projet annuel de reboisement avec une approche novatrice axée sur le développement durable. L'événement, supervisé par le directeur général de la Douane, Lainkana Zafivavona Ernest, a réuni plus d'une centaine de représentants de divers partenaires, issus du secteur privé et public, ainsi que du ministère de l'Economie et des Finances. Au cours de cette initiative écologique, pas moins de 2.500 arbres fruitiers ont trouvé leur place dans la terre fertile. Parmi eux figurent 580 mandariniers, 530 papayers, 430 pommiers, 100 poiriers, 540 pêchers et 320 avocatiers. 

Cette démarche, d'une envergure sans précédent, positionne la Douane malagasy en tant que pionnière parmi les institutions publiques engagées dans des actions volontaires d'intégration sociale et environnementale. La Douane ne se contente pas d'organiser des événements écologiques annuels. Elle possède également une ferme de 110 hectares située à Ihazolava-Ambatolampy, où elle pratique l'élevage de vaches laitières, de moutons, de lapins et de volaille, tout en cultivant du riz, du maïs, et une variété de fruits et légumes. Ces activités ne sont pas seulement destinées à promouvoir le bien-être de ses agents actifs et retraités, mais également à contribuer aux objectifs liés au développement durable.

Découverte

Un pas de plus vers l'avenir s'annonce avec l'émergence d'une offre agrotouristique innovante. Dans un futur proche, la Douane malagasy projette de transformer sa ferme en un lieu de découvertes agrotouristiques. Nichée au pied des chaînes de montagnes de l'Ankaratra, la ferme deviendra un site générateur de revenus, alimentant ainsi le fonds de pension de la Douane. Lainkana Zafivavona Ernest souligne l'importance de cette initiative en déclarant : « La pépinière que nous avons plantée n'est pas seulement jeune en âge, mais elle symbolise aussi notre engagement à créer un environnement durable et à améliorer le paysage de notre ferme. Les plantations actuelles serviront également à garantir des avantages aux retraités de la Douane ».

Les soins apportés à ces pépinières relèvent de techniques spécialisées, avec la supervision des ingénieurs agronomes. De plus, la communauté locale se voit offrir des opportunités d'emploi, notamment en tant que gardiens de fruits, garantissant la protection des récoltes. Le directeur général également souligné que malgré les progrès réalisés, il reste encore des étapes à franchir avant que tous les projets prévus ne soient pleinement opérationnels. Toutefois, d'ici deux ans, la Douane malagasy prévoit d'avoir concrétisé ses ambitions environnementales, prouvant ainsi le fait que le secteur public puisse jouer un rôle crucial dans la construction d'un environnement sain, améliorant la production agricole et laissant un héritage durable aux générations futures. Les employés des douanes de tout Madagascar ont contribué activement à cette noble cause en participant à la plantation d'arbres hier, ce qui symbolise leur engagement envers la construction d'un avenir plus vert.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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